L’insoupçonnable légèreté du Luxe

Catherine Seiler

En ces temps tourmentés de crise économique, de questionnements identitaires, de fanatisme religieux exacerbé, de menaces et de folies diverses n’oublions pas de vivre, de partager, de communiquer et de nous recentrer sur nos valeurs. Celles notamment de notre vieille Europe qui constituent l’ADN même des notions d’Hospitalité et de Service.

A la veille des fêtes de fin d’année, alors que nous avons bien besoin d’un peu de légèreté et de rêve, j’ai eu envie de prendre le temps de me poser avec certains d’entre vous et de vous interroger sur votre vision du Luxe.

Après quelques tasses de thé partagées et quantité d’échanges savoureux, il en est ressorti que le Luxe moderne doit être riant, doit savoir descendre dans la rue, s’inviter dans nos quotidiens, se trouver là où on ne l’attend pas et surtout être accessible sans toutefois faire de concessions à la qualité et à l’authenticité. Je suis ravie de constater que le Luxe donne à nouveau leurs places aux fabuleux artisans qui le font vivre et ne s’entend plus comme un secteur ampoulé, parfois poussiéreux, souvent inaccessible.

Un Luxe qui se fait plus léger, un Luxe constitué d’une somme de petits plaisirs et enfin un Luxe qui nous raconte de belles histoires auxquelles nous pouvons nous identifier. Il incombe à chacun d’entre nous de définir son Luxe.

En guise de conclusion, c’est finalement la jolie réponse de Sylvestre Wahid, qui préside depuis quelques mois avec bonheur à la destinée de la Maison Thoumieux, que je vous livre « Le Luxe, c’est d’abord d’avoir la chance de pouvoir en parler ! »

Merci pour tous ces fabuleux moments de partage qui me font aimer mon métier plus que tout.

Je vous souhaite une très belle année hôtelière, gastronomique and more !